Vous avez décidé de lancer votre entreprise individuelle ? Tout porteur de projet se doit de formaliser son entreprise auprès des administrations concernées. Entre autres, les démarches administratives, une entreprise individuelle est également sujette à des charges, qui permettent de maintenir son fonctionnement et sa productivité. Bien qu’il soit possible de réduire les dépenses de la société, les salaires, la sécurité sociale et la fiscalité sont des charges indispensables à une petite et moyenne entreprise.
Les charges rattachées au fonctionnement de l’entreprise
Dès le lancement, vous devez immatriculer votre entreprise pour la rendre formelle. Le frais et le lieu d’immatriculation dépendent de la catégorie de votre secteur d’activité. Une entreprise commerciale par exemple, doit s’enregistrer auprès de la CCI (Chambre de Commerce et de l’Industrie), et au CMA (Chambre des Métiers et de l’Artisanat) pour les entreprises artisanales. Pour démarrer l’entreprise, vous avez aussi besoin de fonds de roulement pour acheter les matériels indispensables à l’exercice, à savoir les matériels informatiques, une caution pour la location d’entrepôt et/ou de local, les matières premières et l’ouverture d’un compte bancaire professionnel. En plein cœur de l’exercice, vous devez prendre en charge des loyers, des factures de l’eau et de l’électricité, de la publicité, des stratégies de communication et commerciale, des frais de déplacement, …
Les charges salariales et la sécurité sociale
Même en tant qu’entrepreneur individuel, vous êtes dans l’obligation de se soumettre au régime de travailleur indépendant, dont la cotisation sur la sécurité sociale est calculée suivant le revenu de l’entreprise. Par ailleurs, vous êtes également obligés de se charger de la sécurité sociale des employés si vous en recrutez. Cette charge sociale permet aux salariés et à l'entrepreneur de bénéficier d’une couverture maternité, maladie, retraite et décès. Pour cela, vous devez verser la cotisation d’allocation familiale, celle de la maternité-maladie et de la vieillesse, qui sont déduites de la base salariale.
Les taxes d’imposition d’une entreprise individuelle
Il existe trois régimes d’imposition pour une entreprise individuelle. Pour une micro-entreprise, l’impôt est simplement déduit de son chiffre d’affaires annuel et vous pouvez même, octroyer un abattement fiscal sur les frais professionnel. Cependant, votre revenu ne doit pas dépasser les 70000 € pour une entreprise de services et les 170000 € pour une activité commerciale. Au-delà de ces deuils, vous pouvez choisir entre le régime réel normal et le régime réel simplifié. Votre impôt sera déduit de la différence entre la recette et la somme des charges de l’entreprise, incluant la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et la CET (Contribution Economique Territoriale). Entre autres, la valeur locative du local d’une entreprise individuelle est aussi, soumise à une cotisation foncière des entreprises (CFE).